Le grand saut
Lentement, doucement, les cheveux au vent
Patiemment elle attend de toucher le sol si proche à présent
Étrangement dans ses yeux d’enfant, il y a encore tant d’amour
Sans un cris, sans appel au secours, elle s’en va pour toujours
Dans la nuit, sans faire de bruit
son p’tit corps meurtrit s’écrase au coin de la rue
dans une indifférence absolue
Une petite fille en moins, ça fait un ange de plus
qui regarde au loin, entame un angélus
qui déploie ses ailes
et s’envole au ciel…