Les p’tites horreurs
On a tous en nous de ces petites choses inavouables
De ces petits détails qu’on ne mettra jamais dessus la table
Toutes, toutes ces p’tites horreurs qu’on garde à l’intérieur
Toutes ces p’tites envies qu’on planque dessous nos lits
Et puis qu’on oublie
Et puis qu’on oublie
On nage dans nos délires psychotiques
Mais malgré tout les gens nous trouvent sympathique
Quand on arbore ce sourire amical
Toutes, toutes nos p’tites horreurs qu’on garde à l’intérieur
Ces pensées morbides quand on se sent vide
Mais ce serait bien pire de ne penser à rien
Et si on déballait tout ça sur la place
En se riant des regards des passants qui se glacent
Et si on devenait juste pour un instant presque transparent
Mais tellement vivant
On a tous des désirs inacceptables
On a tous des envies pressantes et pathétiques
on a tous des neurones un peu hystériques
Mais toutes, toutes ces p’tites horreurs qu’on garde à l’intérieur
Toutes ces p’tites erreurs qui font notre bonheur, leur malheur
Faut qu’on les oublie, faut qu’on les oublie