Si seulement
Je viendrais cueillir la rosée, déposée au creux de tes lèvres.
Perles de sang, gouttes de chagrin, qui coulent à présent sur tes seins blancs.
Si seulement tu le voulais, si seulement tu me laissait t’aimer rien qu’une nuit.
Je viendrais m’allonger tout contre ton corps.
De mes mains t’effleurer pour ne pas te réveiller.
Si seulement tu le voulais, si seulement tu me laissait t’aimer rien qu’une nuit.